mardi 30 octobre 2012

Kaiten sushi à Akihabara



Mais d'abord, Akihabara. Si vous êtes un otaku chronique, si vous êtes gamer passionné, ou simplement technophile invétéré, vous connaissez Akihabara Electric Town et vous rêvez d'y aller un jour.



C'est le coin de l'électronique, des mangas et des jeux vidéos. Des immenses chaines ultra high-tech aux petites boutiques de seconde main, des salles de pachinko aux maiden cafés (ou des serveuses déguisées en soubrettes peuvent vous appeler "sama", non ce n'est pas un pays de gros machos, qu'allez vous chercher là), des téléphones portables aux collections de figurines pokemon... Ca donne très vote le tourni! La fréquentation y est très jeune et en grande majorité masculine (et nerd).
J'avoue que c'est loin d'être mon quartier préféré, mais c'est impressionnant à voir!


Mais je ne regrette pas d'y être allée, puisqu'alors qu'on était au Japon depuis 3 jours, on n'avait pas encore aperçu de "kaiten-sushi"! Ces bars à sushi tournants étaient quand même un sacré fantasme pour les deux ventres sur pattes que nous sommes, il fallait à tout prix en trouver.
Et hop, juste à la sortie de la gare, on découvre émerveillés, derrière une porte vitrée, des sushis tournant tout seuls sur un joli tapis roulant. Le rêve.



Le principe est simple : on s'assoit, on bave devant les assiettes de sushis qui passent devant, et on choisit. Le prix est décompté à l'assiette, et les assiettes ont des couleurs différentes selon leur prix, donc c'est très facile. Le plus dur, c'est d'être raisonnable et de ne pas s'enfiler 25 assiettes.


(miam)

lundi 29 octobre 2012

Matin pluvieux à Shibuya

Septembre, normalement, c'est une saison très pluvieuse au Japon, et même la saison des typhons. Ca nous a fait stresser, checker la météo toutes les 5 minutes la semaine avant notre départ, on s'est vraiment pris la tête avec ça! Parapluie ou pas parapluie? Chapeau? K-way? Est-ce que notre séjour n'allait pas être totalement gâché par une pluie battante continue?
Au final, on s'est beaucoup inquiétés pour rien, puisqu'on a eu que 2 jours de pluie sur le séjour, et encore elle était gentillette.
Ca matin là, avant de prendre le train direction Shibuya, on s'est acheté 2 jolis parapluies transparents pour rien du tout dans un combini, parce que là-bas c'est LE truc in-dis-pen-sable dès que le temps menace : ils ont TOUS leur parapluie, prêt à être dégainé, et à la première goutte, zou, une marée de parapluie surgit!



Shibuya, c'est le quartier jeune branché, et qui dit jeune branché dit consommation! Des magasins de fringues, d'accessoires, des nanas super apprêtées (appelées d'ailleurs "Shibuya girls")... Shibuya est une ode à la consommation débridée. C'est un versant du Japon qui est très présent, et qui est intéressant à voir, mais ça n'est pas ce qu'on a préféré... Le shopping, c'est pas trop notre truc.
Tiens, par exemple, la fameuse tour 109, symbole de Shibuya : 10 étages de magasins de fringues et accessoires! Il faut avouer que leurs collections sont trop mignonnes et font baver d'envie. Le plus rigolo, c'est d'observer les vendeuses, qui sont absolument toutes de purs canons, je n'ai jamais vu autant de filles magnifiques regroupées dans si peu de m² :p


 

Heureusement Shibuya ça n'est pas que ça, et les petites rues pleines de restos de ramens sont super sympas à découvrir...

 (oui y a pas mal de boulangeries avec des viennoiseries, elles sont même énooormes et assez décadentes, pleines de crème et de chocolat!)

Et puis parce que ça nous a fait rigoler :



jeudi 25 octobre 2012

Tokyo by night et festin de udon

En septembre au Japon, la nuit tombe vraiment tôt, ce qui était plutôt chouette, puisqu'on a pu profiter de l'atmosphère très particulière des villes après le coucher du soleil, sans se coucher trop tard (parce qu'après une journée de marche, on pionce hein).

Quelques ptites photos prises du haut du Tokyo Metropolitan Government Building, à Shinjuku (c'est très chouette à voir à la tombée de la nuit, mais difficile de prendre des photos avec tous les magasins qui s'y trouvent, y a plein de reflets sur les vitres, c'est un peu très con de leur part...) : 





On est aussi allés voir la nuit tomber à Odaiba, l'île artificielle supra-moderne de la baie de Tokyo. Apparemment c'est considéré comme un lieu super romantique, plein de jeunes couples regardent le Rainbow bridge au bord de l'eau, c'est bourré de restos italiens assez chics... et on peut même apercevoir des couples faire leurs photos de mariage!
La statue de la liberté est assez WTF dans cet environnement futuriste =D


Pour aller à Odaiba, il faut prendre la ligne Yurikamome, une ligne aérienne qui circule entre les buildings avant de traverser le Rainbow bridge : il faut aller tout devant, c'est super impressionnant (on se croit un peu en l'an 2112) : 


Et un ptit tour dans Shinjuku pour finir?
Shinjuku, la nuit, c'est assez incroyable. Tout est lumineux, agressif, les panneaux publicitaires sont énormes et rose fushia, les rabatteurs crient à tout va pour attirer les gens vers leurs resto/karaoke/truc louche avec des filles en bikini sur le prospectus, les salles de pachinko font un bruit monstre quand leurs portes s'ouvrent... Et tous les magasins sont ouverts, les gens viennent faire du lèche-vitrine et acheter des chaussures à 22h!



C'est dans cette ambiance saturée de bruits et de lumière qu'on est rentrés dans un petit resto, un peu boui-boui, pour y déguster (après quelques difficultés de communication avec la serveuse) de magnifiques soupes de udon brûlantes! Teeellement réconfortant!


Le sukiyaki, au Japon, c'est un peu notre fondue bourguignonne :  une soupe/ragoût, super riche en goût, avec plein de bonnes choses : boeuf, légumes, tofu, oeuf...Le plat familial est réconfortant par excellence. Qui se sert habituellement dans une grande marmite, appelée sukiyaki-nabe, posée au centre de la table pour que chacun se serve dans une petite coupelle avec une sorte de louche. 
Là, c'était le même principe, mais avec une sukiyaki-nabe pour moi toute seule, et des nouilles udon maison (suuper épaisses et moelleuses, un délice). Comme souvent, le goût du bouillon est indescriptible et merveilleux, mais là c'était le meilleur bouillon du séjour, je crois.
Ils se moquent pas de toi, dans les boui-boui, au Japon.


Quant à A., il a opté pour des udon accompagnées d'un bouillon au curry (kare), et d'un tonkatsu (c'est un peu le combo de la mort).



Le tonkatsu, c'est du porc pané, servi avec une sauce super épaisse sucré-salée-trop bonne, servi traditionnellement avec du chou émincé. D'ailleurs je viens de commander tout ce qu'il faut pour en faire, donc vous aurez ptêt bientôt la recette  ;)

mardi 23 octobre 2012

Tournoi de sumo

Il était une fois un heureux hasard : ils partirent à Tokyo pendant la deuxième moitié du mois de septembre, pendant laquelle se déroulait justement l'un des trois grands tournois de sumo annuels de Tokyo. Ils y allèrent, et passèrent une après-midi incroyable, à admirer la beauté du rituel, à s'extasier devant le corps impressionnant des rikishi (sumotori en français), et à crier en coeur avec le public quand l'un d'eux se faisait mettre à terre.
(on a adoré en gros)


Les combats de sumo sont, historiquement, des rituels religieux shinto, adressés aux dieux pour obtenir de bonnes récoltes.
C'est un sport très populaire au Japon, encore aujourd'hui!

Un petit récapitulatif des règles?
"Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur la zone de combat (délimitée par un cercle de 4,55 mètres de diamètre) du dohyō : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force » que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Le combat débute au signal du gyoji, l'arbitre, qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat. La confrontation physique peut alors commencer (le début du combat où les deux lutteurs se jettent littéralement l'un sur l'autre est appelé tachi-ai), les deux protagonistes s'élancent l'un vers l'autre, le but étant d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées. Ces prises gagnantes sont appelées kimarite."
(source : wikipédia)

 
 la danse du yokozuna (le rang le plus élevé des lutteurs de sumo) : 
tout le stade hurlait dès qu'il faisait un geste!

(ça se sent que je suis partagée entre l'envie de les mitrailler comme des bêtes de foire et mon immense respect pour ces monsieur hors du commun?)

Et parce que j'aime bien parler bouffe (sans blague), vous savez de quoi est faite l'alimentation hypercalorique des rikishi? Non, pas des Big-Mac et des pâtes au fromage, ils sont un peu plus classes que ça. On appelle leur plat quotidien Chankonabe :

"Le chankonabe contient une base de soupe dashi ou de bouillon de poulet avec du saké ou du mirin pour ajouter de la saveur. La majeure partie du chankonabe est composée de grande quantité de protéines, généralement du blanc de poulet sans la peau, du poissons frit, du tofu, du bœuf et des légumes comme le daikon, le chou chinois, ou des champignons shiitake. L'ensemble des ingrédient mijote dans un nabe, la marmite japonaise. Le chankonabe est très riche en protéines. Il est servi en quantité massive, avec de la bière et du riz pour augmenter l'apport calorique."
(source : wikipédia)

Apparemment certains restos dans le coin du tournoi en ont fait leur spécialité, je ne le savais pas à ce moment-là mais j'aurais aimé tester!


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