dimanche 24 février 2013

Arashiyama, sa rivière et ses singes



Après le magnifique quartier d'Higashiyama à l'Est, voici Arashiyama, tout à l'Ouest de Kyoto (facilement accessible par la JR). Ca n'est pas encore la campagne (la campagne, j'y reviendrai dans un autre post!), c'est très animé et touristique, mais c'est beaucoup plus calme... Apaisant, vivifiant (bon c'était ptêt surtout la pluie qui nous a vivifié, j'avoue).



Le jardin du Tenryu-ji est magnifique. On y a croisé deux jeunes filles faisant prendre la pause à une BJD en kimono, je n'ai pas résisté à leur demander si je pouvais la photographier! (oui j'adore les BJD, et je n'avais encore jamais eu l'occasion d'en prendre une en photo dans un tel décor!!)
Ensuite la célèbre bambouseraie et les autels de prière qui s'y cachent donnent l'impression de pénétrer dans un lieu un peu mystique, hors du temps. J'aurais aimé voir la bambouseraie vide, mais il y avait pas mal de monde, on aurait dû se lever plus tôt (mais le décalage horaire vous rattrape un jour ou l'autre, c'est comme ça! ^^ ).


L'artère centrale n'a pas grand intérêt, plein de petites échoppes à souvenirs, quelques restos... Et au bout, le magnifique pont Togetsukyo traversant la rivière. Cet endroit est complètement magique, le paysage des montagnes bordant la rivière... à couper le souffle. J'adorerais voir cet endroit en automne, avec les érables rouges, ça doit être encore plus beau. Si on avait eu le temps, j'aurais bien fait un tour en bateau sur la rivière aussi...
Mais on avait pas que ça à faire, parce qu'il y avait autre chose de trèèèès important : on devait à tout prix voir les SINGES. Des singes en liberté, en haut dans la montagne : encore plus fort que les daims de Nara ou Miyajima. Si si. Avec une vue de l'Ouest sur Kyoto en prime, mais comme le temps était couvert, c'était beaucoup moins beau que la vue du Kiyomizu-dera. Il ne faut pas avoir peur de monter quelques petites marches (sig), mais la montée est en fait très agréable! On commençait à avoir un tout petit peu peur de ces fameux singes, avec tous les avertissements donnés lors de la montée et sur la brochure : ne pas les regarder dans les yeux, ne pas trop s'approcher... Bon, en fait ils ne sont pas si terribles, hein. A. s'est quand même fait crier dessus et "attaquer" par une maman légèrement énervée qu'on essaie de photographier son rejeton alors qu'ils s'épouillaient gaiement en famille. Elle a essayé de lui piquer son parapluie, mais le combat était assez inégal, ça n'a pas énormément de force dans les bras ces machins-là ;)
Bon après on s'est quand même carapatés la queue entre les pattes, faut pas pousser non plus =D

 ("Non, Jim, ne me laisse pas! - C'est la fin, Frankie...")
(quoi, vous n'avez jamais vu un western simiesque)
(lui il a pas l'air commode)


Après toutes ces émotions, on avait bien mérité un petit repas réconfortant (oui, toutes les excuses sont bonnes pour se remplir le bide, que voulez-vous).
L'une des spécialités de Kyoto, c'est le tofu. Le tofu, en général, ça fait pas rêver des masse les occidentaux. Faut avouer qu'on a l'art de le dénaturer, une "saucisse au tofu et herbes de provences", ça me fait pas saliver non plus. Mais le tofu que l'on a goûté là-bas... C'est tout un art. J'en reparlerais plus dans un post sur  la cuisine kaiseki.



Voilà donc un joli menu avec plein de bonnes choses : du tofu soyeux à assaisonner comme on veut, du riz chahan (sorte de riz frit plein de goût), des tsukemono (légumes marinés ou "pickles" à la japonaise, très souvent servis en accompagnement), un onsen tamago (dont je vous avais donné la recette précédemment)...
Et A. avait opté pour des tempura udon, une valeur sûre!

 

En prime parce que celui-là était super bien fait : la reproduction du plat à l'entrée du restaurant... Criant de vérité!

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